Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Acte poétique radical en Franche-Comté
27 octobre 2007

J'étais au bois de la brosse

Ça m’avait intrigué ces rendez-vous transmis par blog, peut être parce que ça me rappelait l’époque des premières raves…
je m’étais donc inscrit sur le site de rue libre, et me voilà partie pour mon expédition, lampe de poche, couteau suisse et couverture.
J’étais aussi équipée d’un homme, espèce utile en de multiples occasions.

On choisit de partir sur le rendez-vous du bois de la Brosse, dans le territoire.
Mon compagnon n’est pas rassuré, je crois qu’il préférerait regarder la télé, mais, peut être par amour, il me suit.

Il est tard, il fait nuit forcément, moi j’aime bien être dans cet élément, à l’affut des bruits.
Tiens d’ailleurs on entend des bruits de pas, on se retrouve en petit groupe, rencontre improbable dans l’obscurité… Mon compagnon check son téléphone, oui, on a toujours du réseau, ce besoin d’être en contact avec la civilisation, alors que je profite simplement de ces étrangers partageant notre envie d’aventure.
L’un d’eux semble savoir où il va, le groupe le suit, de plus en plus de rires certains francs, d’autres nerveux.
Bref, de deux, on était passé à sept, maintenant on est une vingtaine, on entend parler des manches à balais, une compagnie qui fait des marionnettes bio… moi, ça m’plait cette idée, car depuis qu’on est dans la forêt, j’en vois plein de marionnettes, j’essaye d’en apprivoiser, il y en a une qui a surpris dans mon regard une étincelle; de la voir me regarder me fit sourire, alors je m’approche d’elle, elle est changeante, suivant où je me trouve, elle disparaît, lui ai-je fais peur ?

je suis patiente, je veux bien l’attendre un peu, le groupe d’ailleurs s’éloigne. Mon ami s’interroge, je lui fait signe que tout va bien, qu’il peut avancer, je me repérerais à leurs rires. J’ai mieux à faire, j’ai une amie à découvrir, ça y est la revoilà, je l’aperçois, avec le groupe qui s’éloigne, je peux lui parler, lui dire en tout cas mes impressions, que je suis contente d’être là, de pouvoir la sentir tout près , je m’approche de cette écorce et me permet de la toucher, du bout des doigts puis du bout des bras, plus personne n’est là, je peux le faire, oui je suis bien…

Putain de téléphone de merde,
Oui tout va bien, oui le spectacle va commencer, d’accord. oui j’arrive en haut de la cote, d’accord, oui oui j’arrive.

Envoyé par laure

Publicité
Publicité
Commentaires
Acte poétique radical en Franche-Comté
Publicité
Publicité